Ma position sur le prochain Congrès
Publié le 7 Octobre 2008
Comme tous les socialistes, je dois me prononcer prochainement pour une des six motions proposées au vote des militants pour le Congrès de Reims.
Dans le contexte de crise économique et financière que nous traversons, face à une montée brutale du chômage, il s'agit d'abord pour moi de tout faire pour que le choix d'une ligne politique
permette au PS de redevenir crédible et adresse un message fort à ceux qui souffrent ou qui s'attendent à souffrir des conséquences de cette crise. Il est en effet à craindre que de nouvelles
difficultés touchent, une fois encore, en priorité les catégories les plus défavorisées et les quartiers comme ceux que je représente à Garges.
Je suis un élu de proximité, au contact quotidien de le population de Garges et de Bonneuil, et je ressens ce contraste entre les débats internes au PS souvent incompréhensibles et cette
impatience de nos électeurs et sympathisants de gauche à nous voir rassemblés et engagés à leurs côtés. Pour moi, la question n'est pas de désigner maintenant un présidentiable ou de remplacer un
chef par un autre chef à la tête du PS. Je ne me reconnais pas dans un tel débat. Je veux donc inscrire mon choix dans la continuité de mon engagement aux côtés des habitants et à leur écoute et
me déterminer d'abord sur le fond.
Je veux m'engager sur des propositions concrètes de rénouvellement de notre projet et de nos pratiques. Je veux partir des innovations que nous conduisons dans nos villes, nos départements, nos
régions pour transformer la France et l'Europe et mieux nous protéger face à la crise.
Avant de faire ce choix décisif dans la fidélité à Dominique Strauss-Khan, je souhaite être à l'écoute des militants et des sympathisants socialistes qui me sont fidèles. Merci à vous de me faire
part de votre point de vue.