Réussir l'école

Publié le 23 Février 2007

L'éducation, la santé, le logement...déjà trois axes forts qui seront au coeur du programme municipal des socialistes de Garges et que j'évoque régulièrement sur ce blog.

En matière d'éducation, le débat est aussi présent au niveau national. Ségolène Royal y consacre une partie importante de son pacte présidentiel. L'hebdo des socialistes de cette semaine y revient dans un dossier spécial:


Pourquoi les socialistes tiennent- ils tant à l’éducation ? Parce qu’ils appartiendraient à un parti d’enseignants ? Vous n’y êtes pas du tout. C’est parce qu’ils pensent que tout commence par là : il n’y a pas de promesse républicaine tenue sans service public de l’éducation. C’est aussi simple que cela.

L’école est le lieu de tous les apprentissages. Des autres, de soi, d’un métier. L’école ne corrige pas toutes les inégalités liées à la naissance, mais elle ouvre des horizons,donne une chance à chacun. Parce que l’école est le lieu de tous les rêves et de toutes les ambitions, elle est aussi devenue celui des déceptions : l’égalité des chances est encore à réaliser. La carte scolaire n’a pas toujours permis la mixité sociale. Les enseignants doivent toujours faire plus avec toujours moins, les diplômes ne garantissent pas l’ascension sociale. La violence a franchi les portes des établissements…

À tous ces problèmes, le Pacte présidentiel apporte des réponses que Ségolène Royal a déclinées à Dunkerque et que nous reprenons dans ce numéro.

Notre candidate a choisi d’en faire le premier de ses discours de campagne pour marquer cette priorité, car «tout se tient». Pas de nation dynamique qui ne mise d’abord sur sa jeunesse. Pas de société compétitive sans salariés formés.Pas de recherche innovante sans vivier d’étudiants. Pas de sécurité professionnelle sans formation tout au long de la vie. Pas de cohésion sociale sans égalité des chances sur tout le territoire. Pas de vie démocratique sans citoyens éduqués…

C’est pour cela que l’école n’est pas un projet comme les autres. Elle est au coeur de tous les enjeux de notre société. La droite n’en perçoit qu’une partie. Pour Bayrou, Sarkozy, Villiers, elle est essentiellement un centre de formation professionnelle qui doit s’adapter aux exigences du marché, selon les règles du marché. Que les meilleurs gagnent, malheur aux vaincus. C’est pour cela qu’à droite, la défense du service public de l’éducation est optionnelle et la marchandisation possible.

Chacun l’aura compris, le débat sur l’éducation oppose plus que deux conceptions de l’enseignement : ce sont deux philosophies, deux conceptions de la société.

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Rédigé par Hussein Mokhtari

Publié dans #En France

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